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Caractéristiques
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Période d'infestation
Description
Oïdium
Il s’en prend à de nombreuses espèces végétales, vole les nutriments essentiels et laisse un dépôt poudreux blanc sur les feuilles : il s’agit de l’oïdium, aussi appelé "maladie du blanc". Ce terme regroupe plusieurs champignons pathogènes étroitement liés, chacun spécialisé dans l’infection de plantes précises.
Parmi les plantes les plus souvent touchées, on retrouve la vigne, les courgettes, les concombres, les groseilliers à maquereau, les dahlias, les rosiers… et même les épis de blé. Chaque espèce d’oïdium attaque un groupe végétal bien défini : par exemple, Podosphaera leucotricha s’attaque surtout aux pommiers, Oïdium tuckeri à la vigne, tandis que Erysiphe alphitoides cible les chênes.
Originaire d’Amérique du Nord, l’oïdium a été observé pour la première fois en Europe au XIXe siècle, en Angleterre. Depuis, il s’est largement répandu à travers le continent, devenant l’un des fléaux les plus courants dans les jardins et les cultures.
Fruitiers : Toutes les variétés de pommiers peuvent être touchées, avec une sensibilité accrue pour Belle de Boskoop, Jonagold, Cox Orange, Jonathan et Ingrid Marie. Les groseilles à maquereau et les groseilliers sont également fréquemment infectés.
Légumes : L’oïdium peut affecter une grande variété de légumes, notamment les petits pois, concombres, courgettes, carottes, panais, choux rouges, scorsonères, tomates et fines herbes.
Rosiers : Toutes les variétés de rosiers sont concernées.
Vigne : Toutes les variétés, y compris les treilles, sont sensibles.
Plantes d’intérieur, de balcon ou en bac : De nombreuses plantes ornementales peuvent être touchées, telles que les bégonias, hortensias, saintpaulias, pétunias, phlox, clématites, fusains, mahonias, et bien sûr les rosiers.
Jardin d’ornement : Les pensées, anémones, asters, pâquerettes, chrysanthèmes, gueules-de-loup, tournesols, myosotis, violettes, lilas ou encore pieds-d’alouette figurent parmi les hôtes les plus courants de l’oïdium.
Si vous découvrez sur votre plante de petites taches blanches farineuses sur le dessus des feuilles, il s’agit très probablement d’une attaque d’oïdium. Au début de la maladie fongique, l’agent pathogène n’apparaît généralement que ponctuellement sur les feuilles. Les taches s’étendent toutefois rapidement en un dépôt blanc couvrant toute la surface, qui s’essuie facilement. On observe fréquemment sous celui-ci déjà des zones légèrement brun-rouge. Si l’infestation est déjà avancée, le mycélium s’étend à l’ensemble de la feuille ainsi qu’aux boutons floraux, aux pousses terminales et aux fruits. En l’absence de traitement, les feuilles rougissent, se recroquevillent et finissent par tomber et la plante peut en mourir.
L’oïdium fait partie des ascomycètes et est connu comme un « champignon de beau temps », apparaissant généralement en fin d’été. Les journées sèches et ensoleillées, avec des températures autour de 20 °C, sont particulièrement favorables à sa propagation. Bien qu’une humidité de l’air d’environ 70 % facilite l’infestation, l’oïdium ne nécessite ni gouttes d’eau ni feuilles humides pour se développer.
Dès le printemps, le vent et les éclaboussures dispersent les premières spores d’oïdium sur la face supérieure des feuilles des plantes hôtes. Une fois en contact avec une plante adaptée, le champignon germe et forme un mycélium qui prélève la sève, source essentielle de nutriments, lui permettant ainsi de se développer. Cette invasion se manifeste par un dépôt blanc caractéristique, qui s’étend pour former des sporophores, eux-mêmes producteurs de spores favorisant la propagation.
Les fortes variations de température peuvent encore aggraver l’infestation. Si le risque est plus élevé en été, lors de températures élevées, l’oïdium peut également s’installer dès un printemps chaud, car il hiverne sur les tiges et bourgeons sous forme de sporanges et de mycélium — ce réseau filamenteux qui absorbe les nutriments et produit les sporophores.
Contrairement à l’oïdium, « champignon du beau temps », le mildiou est un « champignon du mauvais temps » qui se propage presque toujours au revers des feuilles de la plante hôte. Contrairement à l’oïdium, les agents pathogènes du mildiou ne restent pas à la surface des feuilles, mais pénètrent également dans les tissus plus profonds. Cette maladie fongique est donc plus difficile à combattre. Découvrez dans notre article sur le mildiou comment identifier et combattre au mieux cet agent pathogène cryptogamique.
Conditions météorologiques | Oïdium : propagation par temps chaud et sec | Mildiou : propagation par temps frais avec une forte humidité de l’air |
Propagation | Oïdium : dépôt fongique en général uniquement sur la face supérieure des feuilles | Mildiou : dépôt fongique généralement uniquement au revers des feuilles |
Dissémination | Oïdium : l’agent pathogène de l’oïdium reste à la surface des feuilles. | Mildiou : l’agent pathogène pénètre aussi dans les tissus profonds |
Aspect | Oïdium : dépôt blanc, généralement facile à essuyer | Mildiou : dépôt gris-blanc à brunâtre, impossible à essuyer |
Lutte
Voici comment combattre l’oïdium
Si en contrôlant votre plante vous constatez une infestation d’oïdium, la première mesure à prendre est d’éliminer immédiatement les parties contaminées pour prévenir une propagation rapide des spores à d’autres plantes. Il est recommandé de ne pas jeter au compost, mais aux ordures ménagères les parties végétales éliminées. Dès les premiers symptômes d’une maladie fongique, des substances de base naturelles autorisées telles que la lécithine ou l’ortie fortifient la plante et stimulent ses capacités de résistance. Pour lutter durablement contre l’agent pathogène, pulvérisez le Soufre Anti-Oïdium Algoflash Naturasol, un fongicide qui stoppe efficacement la propagation de l’oïdium tout en protégeant la plante d’une réinfestation. Ce spray est utilisable aussi bien sur les plantes ornementales que sur les herbes aromatiques et les cultures maraîchères.
Comme pour de nombreuses autres maladies végétales, internet regorge de remèdes maison pour lutter contre l’oïdium, comme la pulvérisation d’un mélange de lait et d’eau ou l’utilisation de levure chimique. Cependant, ces méthodes sont déconseillées : leur efficacité est incertaine, et peuvent même nuire aux insectes auxiliaires tels que les abeilles ou les papillons. En réalité, une lutte efficace contre l’oïdium ne peut se faire qu’avec un fongicide adapté, les autres solutions étant généralement inefficaces.
L’oïdium peut généralement être évité en adoptant les bonnes mesures. Pour cela, privilégiez dès le départ des variétés résistantes. Parmi les plantes vivrières résistantes, on trouve par exemple le concombre « Deltastar », la courgette jaune « Soleil », la tomate « Maranello » et la pomme « Rewena ». De nombreuses autres variétés résistantes sont disponibles en jardinerie.
Prévenez l’infestation dès la plantation en respectant l’espacement recommandé entre les plantes. Lors de l’entretien, évitez d’appliquer trop d’engrais azotés, car un excès d’azote assouplit les tissus, les rendant vulnérables aux spores d’oïdium. Maintenez une humidité homogène sans mouiller le feuillage, et assurez une bonne circulation d’air, notamment sous serre, pour limiter la propagation du champignon.
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