Orchidées

La famille des orchidacées (Orchidaceae) regroupe environ 1 000 genres et 30 000 espèces, ce qui en fait la deuxième plus grande famille de plantes à fleurs (angiospermes). Les orchidées sont présentes presque partout dans le monde et offrent une incroyable diversité de formes et de couleurs : blanc, rose, mais aussi bleu, noir ou rouge. Connues chez nous principalement comme plantes ornementales et d’intérieur, certaines espèces se rencontrent aussi dans la nature, notamment en forêt, comme le sabot de Vénus ou la céphalanthère à longues feuilles. La famille comprend également des espèces à usage alimentaire, comme la vanille.

Le phalaenopsis, aussi appelé orchidée papillon, est l’espèce la plus populaire. Le cattleya est un autre genre très apprécié. Le cœlogyne convient bien aux débutants, tandis que le vanda, superbe mais plus exigeant, s’adresse aux amateurs avertis. Le paphiopedilum, mieux connu sous le nom de sabot de Vénus, offre une grande variété de formes.

À noter : aujourd’hui, les orchidées symbolisent la beauté, l’élégance et la délicatesse – des qualités qui leur valent le surnom de reines des fleurs. Autrefois, elles représentaient plutôt la fertilité et la virilité, un symbole lié à la forme particulière de leurs racines (rhizomes), qui rappelaient des testicules – d’où leur nom, issu du grec orchis.

L’orchidée se distingue par ses fleurs aussi élégantes que spectaculaires. Il n’est donc pas étonnant que l’on souhaite la voir fleurir toute l’année ! En réalité, les orchidées fleurissent en général une fois par an, parfois deux selon les espèces, avec des périodes et durées de floraison très variables. Par exemple, le phalaenopsis fleurit souvent de novembre à avril, tandis que la cœlogyne s’épanouit plutôt entre février et juin.

Votre orchidée refuse de refleurir ou perd ses fleurs ? L’une des causes les plus fréquentes est un emplacement inadapté, souvent trop sombre ou trop chaud. Des soins inappropriés peuvent aussi en être la cause, notamment des arrosages excessifs, un excès d’eau stagnante, ou une fertilisation trop abondante.

Vous trouverez ci-dessous nos conseils essentiels pour bien choisir l’emplacement de votre orchidée et lui offrir les soins adaptés.

Un conseil essentiel : la patience est de mise. Une orchidée met souvent plusieurs mois avant de produire de nouvelles fleurs. Parfois, une taille douce permet de relancer la floraison.

Dans la grande famille des orchidées, on distingue deux types principaux : les épiphytes, qui poussent sur les arbres, et les orchidées terrestres, qui se développent dans le sol. Les épiphytes sont majoritairement originaires des forêts tropicales, tandis que nos orchidées indigènes sont généralement des espèces terrestres.

En raison de la grande diversité d’espèces, il est difficile de formuler des recommandations universelles concernant l’emplacement ou l’entretien. Il est donc essentiel de se renseigner sur les besoins spécifiques de chaque variété.

La plupart des orchidées cultivées en intérieur, comme le phalaenopsis (aussi appelé orchidée papillon), sont des épiphytes tropicales. Elles s’épanouissent particulièrement bien dans un endroit lumineux, sans soleil direct, avec une humidité ambiante d’au moins 50 %. Elles apprécient l’air frais, mais doivent être protégées des courants d’air.

L’idéal : un rebord de fenêtre orienté à l’est ou à l’ouest. Elles tolèrent bien la chaleur, même sur un radiateur, à condition que l’air ambiant ne soit pas trop sec. Dans ce cas, un humidificateur peut s’avérer utile.

L'Hydratant Orchidées Algoflash peut également contribuer à maintenir une bonne hygrométrie autour de la plante.

Températures recommandées : entre 20 et 30 °C en journée, et au minimum 15 °C la nuit.

Dans leur environnement naturel, les orchidées épiphytes vivent accrochées aux branches des grands arbres. Elles absorbent l’humidité et les nutriments présents dans l’air et la pluie, à la fois par leurs racines aériennes et leurs feuilles. À l’inverse, les orchidées terrestres poussent dans une terre légère et bien drainée.

Pour reproduire ces conditions chez soi, il est essentiel d’utiliser un substrat adapté, favorisant l’aération et prévenant l’humidité stagnante — principale cause de la pourriture des racines.

Le Terreau Orchidées Algoflash contient principalement de l’écorce de pin, qui assure une structure aérée, souple et stable, idéale pour les racines aériennes, tout en maintenant un pH adapté.

Le Granuplant Pierre Ponce Algoflash Naturasol, à base de granulés de pierre ponce et de lave naturelle, garantit un excellent drainage et favorise l’oxygénation des racines. Il peut être utilisé pur ou en complément du terreau pour en améliorer encore l’équilibre hydrique.

Grâce à une meilleure aération, les racines sont stimulées, ce qui favorise la floraison et la santé globale de la plante.

Pour garantir une croissance vigoureuse et une floraison généreuse, il est recommandé de rempoter vos orchidées tous les deux à trois ans dans un terreau frais et adapté. Le moment idéal pour rempoter est au printemps ou à l’automne.

Utilisez un pot spécial orchidées, transparent et muni de larges trous de drainage, permettant aux racines de recevoir plus de lumière qu’avec un pot classique. Pour encore plus de confort, un cache-pot spécifique doté d’une rehausse intérieure permet à l’eau en excès de s’écouler librement, évitant que les racines ne stagnent dans l’humidité.

Les racines aériennes peuvent parfois rendre le rempotage délicat, mais avec un peu de soin et les bons gestes, il se déroule sans difficulté.

Le phalaenopsis a de faibles besoins en eau. Un arrosage excessif peut provoquer la pourriture des racines. Laissez sécher le terreau entre deux arrosages, sans qu’il ne se dessèche complètement. Les granulés de pierre ponce naturelle facilitent le drainage et indiquent l’humidité grâce à leur couleur. Le poids du pot est aussi un bon indicateur : léger = arrosage nécessaire, lourd = eau encore présente. En général, arrosez une fois par semaine, ou deux fois si la plante est près d’un chauffage ou en floraison. En hiver, arrosez toutes les deux semaines dans un endroit frais.

Utilisez de l’eau tiède et peu calcaire. Pour éviter l’humidité stagnante, arrosez hors du cache-pot et laissez s’égoutter une minute.

Vous pouvez aussi bassiner la plante une fois par semaine, en immergeant le pot dans l’eau pendant environ 10 minutes, sans mouiller les feuilles.

Les orchidées ont des besoins modestes en nutriments et se fertilisent idéalement deux fois par mois. Pour une floraison durable, utilisez un engrais spécial orchidées comme l’Engrais Liquide Orchidées UAB Algoflash, qui apporte potassium et phosphate pour renforcer la résistance et stimuler la croissance des racines.

Nous déconseillons les remèdes maison (marc de café, thé noir, peaux de banane, levure sèche, etc.) qui ne remplacent pas un engrais adapté et risquent de provoquer des carences par une fertilisation déséquilibrée.

La taille des orchidées est un entretien essentiel pour préserver leur floribondité et leur santé. Selon le type d’orchidée, la technique diffère :

• Orchidées monopodiales (tige unique qui fleurit une seule fois) : taillez la tige dès que la fleur est fanée.

• Orchidées sympodiales (plusieurs tiges florales) : ne coupez pas la tige entière, mais taillez juste au-dessus du 2ᵉ ou 3ᵉ œil, identifiable par un petit renflement. Avec un peu de chance, la plante repartira.

Si les tiges florales sont sèches et brunes, il est préférable de les couper à la base.

Il est aussi important de tailler les racines mortes ou pourries, notamment lors du rempotage. En revanche, ne coupez jamais les racines aériennes ni les racines vertes, car cela affaiblirait la plante.

Conseil pratique : utilisez un couteau ou des ciseaux bien aiguisés et désinfectez-les avant la taille pour éviter toute contamination. Évitez de couper les feuilles.

La multiplication des orchidées épiphytes peut se faire par graines, mais aussi, selon les espèces, par rejets ou plantules.

Chez les orchidées sympodiales, le rhizome s’épaissit avec le temps pour former des pseudobulbes. Lors du rempotage, vérifiez leur nombre : divisez la plante dès qu’elle compte au moins huit pseudobulbes, en séparant délicatement les racines. Veillez à ce que chaque division possède au minimum trois pseudobulbes.

Certaines espèces, comme le phalaenopsis, produisent de petites plantules à côté de la plante mère. La tige florale de ces plantules peut être séparée et repiquée lors du rempotage.

Les orchidées monopodiales, comme les vandas, peuvent aussi être multipliées par division, bien que cette méthode soit parfois délicate. Heureusement, ces orchidées développent souvent des tiges latérales qui s’enracinent naturellement. Vous pouvez favoriser ce processus en entourant la tige d’une sphaigne humide ; une fois les racines bien formées, la tige peut être coupée et repiquée.

Pour les orchidées terrestres, la multiplication par bouturage est courante. Séparez des tiges non florifères de 10 à 15 cm, avec trois à quatre feuilles, et placez-les dans un substrat de multiplication pour qu’elles prennent racine. Cette technique est notamment utilisée pour la vanille.

Enfin, lors de la reproduction naturelle par pollinisation, de nombreuses orchidées ont développé des stratégies sophistiquées. Elles attirent leurs pollinisateurs (abeilles, guêpes, oiseaux) par mimétisme, imitant la forme, la couleur ou le parfum des femelles ou des proies, favorisant ainsi la pollinisation par contact.

En hiver, l’orchidée souffre souvent de l’air sec des chauffages, du manque de lumière et d’un arrosage excessif. Une absence de floraison après cette période peut aussi résulter de températures trop élevées pendant l’hivernage. Pour assurer une bonne reprise et une floraison abondante au printemps, découvrez toutes les précautions à prendre dans notre article « Comment entretenir une orchidée en hiver ? ».