Super-aliments locaux

Vous n'avez jamais entendu parlé des baies de l'argousier ? Pas étonnant, elles sont quasiment tombées dans l’oubli ces dernières décennies. Et pourtant leurs bienfaits ne manquent pas : rien de meilleur qu'un jus d'argousier pour renforcer votre système immunitaire ! En effet, les baies de l’argousier contiennent de nombreux ingrédients sains :

1. Tout d'abord, elles sont riches en vitamines. Mûres, les baies d’argousier contiennent autant de vitamine C que les citrons et ont une teneur très élevée en vitamines A, B1, B2 et E, raison pour laquelle on les retrouve dans de nombreux cosmétiques et dans la pharmacopée.
2. De plus, les baies d’argousier sont également très riches en acides gras insaturés, en minéraux et en oligoéléments, une raison de plus pour en planter dans votre jardin.

Il est en effet possible pour vous de les planter dans votre jardin. Envie de réhabiliter cet arbuste méconnu ? Voici nos astuces pour faire pousser les meilleures baies d'argousier.

Quel type d'arbres d'argousier choisir ? Les arbres d'argousier pour jardin seront parfaits ! En effet, les cultivars disponibles pour le jardin sont bien supérieurs à l’argousier sauvage en termes de rendement et de qualité de fruits.

Ou installer mon argousier ? Éviter l'ombre. L’arbuste ne supporte en effet pas la moindre once d’ombrage, il apprécie particulièrement les surfaces bien exposées des côtes, des montagnes et des fleuves. De plus, en raison de sa forte croissance, l’argousier prend beaucoup de place dans un massif et vous devez faire attention à ce qu'il ne soit pas être à l’ombre d’autres plantes.

Quand récolter les baies d'argousiers ? Il est temps de récolter les fruits de mi-août à mi-septembre dès que les baies dévoilent leurs lumineuses couleurs. Mais attention, ne laissez pas les baies mûrir sur l’arbuste pendant plusieurs semaines car elles risquent de prendre un goût légèrement rance.

Quelles recettes avec les baies d'argousiers ? Si les fruits de l'argousier sont généralement consommés en jus, ils peuvent tout simplement se consommer crûs, vous pouvez aussi réaliser des confitures, des sirops ou encore des tartes avec les baies de celui-ci.

Avec une hauteur qui peut atteindre deux mètres, le yacon est certes une plante imposante dans votre plate-bande, mais son véritable trésor se cache sous terre dans ses tubercules. Alors que leur forme rappelle l’aspect des patates douces, le goût de ces tubercules se rapproche davantage de celui de la poire en raison de leur haute teneur en fructose. Le yacon est d'ailleurs également surnommé "Poire de terre".

Les Incas cultivaient déjà le yacon pour les vertus curatives de ses tubercultes. Parmi ses divers bienfaits, notons le peu de calories contenues dans ses tubercules qui lui a permis de gagner en notoriété, notamment sous formes d'édulcorant naturel, de jus ou encore de poudre. Cette caractéristique en fait une très bonne alternative au sucre traditionnel. De plus, sa haute teneur en fructose améliore les fonctions digestives et stimule le système auto-immunitaire. Le parfait ersazt !

Mais où les placer ? Dès lors que les gelées ne sont plus à craindre, vous pouvez planter vos yacons directement au jardin. Si vous n’avez pas de jardin, le yacon prospère également dans un bac à fleurs suffisamment grand. Les feuilles peuvent en effet mesurer jusqu’à 20 cm de long. Ce sont elles, qui grâce à leur grande capacité de photosynthèse, permettent à la plante de renvoyer beaucoup de nutriments aux racines et donne ce goût savoureux aux tubercules. Ainsi privilégiez un emplacement en plein soleil et veillez à arroser suffisamment la plante.

La récolte peut commencer lorsque les feuilles commencent à brunir après les premiers froids de l’automne. En prodigant de bons soins, il est possible de récolter jusqu’à 5 à 6 kg de légumes sur un seul exemplaire. Ne soyez pas intimidé par la taille imposante de cette plante ! Consommée crue ou ajoutée à une salade de fruits ou un smoothie dans un dessert sucré, cuisinée en accompagnement avec des pommes de terre, ou encore liquide sous la forme d’un sirop fait-maison, la racine de yacon offre d'infinies dégustations. A vous la cuisine inventive ! 

Les groseilles à maquereau sont de petites baies miraculeuses. Pourquoi ? Simplement parce que 150 g de fruits suffisent à couvrir l’ensemble de nos besoins quotidiens en vitamine C ! Et oui une très faible quantité en comparaison de ses très grands bienfaits !

Mais le groseillier à maquereau n'a pas toujours été reconnu au potager. En effet, ce n'est qu'avec l'éboration de variétés sans épines et plus résistantes aux maladies que celui-ci a gagné ses lettres de noblesse. Toutefois, cette disgrâce est maintenant de l'histoire ancienne, étant donné que de nos jours les bienfaits de ses fruits sont incontestables !

En effet, en plus d’être riches en vitamines B et C, les baies nous apportent du potassium, du fer, du phosphore et du magnésium, bienfaisants aussi bien pour les cheveux et les ongles que le squelette et les dents. Les fruits sont aussi bénéfiques aux femmes enceintes qui peuvent tirer profit de leur haute teneur en acide folique et en silicium pour faire face aux problèmes entrainés par la grossesse. Enfin, la pulpe des groseilles à maquereau a démontré son effet de régulation du sébum sur les peaux grasses.

Mais quelle est la "recette" pour obtenir de telles "baies miracles"? Tout d'abord, l'ensoleillement. L'exposition parfaite pour vos groseilliers reste au sein d'emplacements semi-ombragés. Ajoutez à cela un arrosage suffisant, complétez le tout au printemps avec l’apport de corne torréfiée ou d’un engrais pour baies et petits fruits et vous obtiendrez une récolte abondante !

Vous pouvez récolter les baies vertes à rougeâtres de juin à août en fonction du degré de sucrosité souhaité. En raison de leur arôme frais et acidulé, les groseilles à maquereau sont surtout utilisées dans les desserts sucrés et pour les confitures, ce qui en fait des trésors pour la santé.

N'oublions surtout pas ce grand classique dans notre liste des super-aliments locaux ! Le chou frisé est un légume imbattable pour sa teneur en vitamines et nutriments, et ses feuilles frisées se contentent de peu dans un jardin. Le chou pousse de préférence dans un sol riche et humifère exposé au soleil. Mais il affronte sans problème les températures négatives jusqu’à -15 °C en hiver.

Vous pouvez semer les graines en plateaux dès le début mai. Repiquez les plants six à huit semaines après le semis, en les espaçant de 50 cm en tous sens. Comme le chou frisé est une plante gourmande, il est conseillé d’amender le sol en conséquence avant la plantation et de lui apporter suffisamment d’engrais organique et d’eau tout au long de la période de forte croissance en été. Le chou frisé peut être récolté de novembre à janvier, après les premières gelées. Et oui jusqu'à janvier ! Alors que les autres légumes ont depuis longtemps déserté le potager, le chou frisé a besoin des températures hivernales pour développer sa pleine saveur douce et sucrée.

Pour beaucoup, le chou frisé est synonyme de plats riches et caloriques car le chou frisé est souvent relevé au beurre fondu et associé au lard, porc fumé et saucisses. Mais le limiter seulement à l'accompagnement de viandes serait réducteur et ce serait mal comprendre toute l'étendue de ses bienfaits ! Le chou frisé fournit en effet une énorme quantité de fer et de protéines ; c'est un légume particulièrement intéressant pour les régimes végétariens et  végans.

Les feuilles très saines sont de plus en plus fréquemment utilisées dans des smoothies, en salade, cuites à l’étuvée ou comme variante de chips dans nos régimes alimentaires. En effet, frais, le chou frisé se compose de près de 85 % d’eau et ne renferme que 87 kilocalories pour 100 g. En outre, ses grandes feuilles offrent des trésors à notre corps tels que le calcium, les vitamines K et C et une foule de substances végétales antioxydantes.

Enfin, grâce aux fibres alimentaires qu’il contient, ce légume est extrêmement bénéfique pour la digestion, il participe à la régulation du taux de cholestérol et contribue à la bonne santé de la flore intestinale.