10 plantes méditerranéennes en pot

La lavande contribue à la diversité des couleurs et à l'accueil des insectes sur le balcon méditerranéen par ses fleurs très appréciées des pollinisateurs. La lavande papillon offre un spectacle de couleurs particulier. En plus de ses fleurs ovales, elle arbore en sa partie supérieure de petites fleurs lumineuses de couleur rose, violette ou rouge foncé.

Emplacement : la lavande papillon est d’une beauté particulière. Il est important de la cultiver en pot car celle-ci ne résiste pas au gel. 
Quant à son emplacement de prédilection, la lavande papillon ressemble toutefois beaucoup à sa cousine, la lavande officinale : elle a besoin de soleil et de chaleur. Moins de quatre heures d'ensoleillement par jour ne permettront pas à la lavande papillon de fleurir.

Entretien en pot : la lavande en pot doit être arrosée régulierement pour éviter qu'elle ne dessèche. Néanmoins, un terreau pour plantes en bac à forte capacité de rétention d'eau n'est pas fait pour elle, la lavande y serait trop rapidement humide. Elle préfère les sols perméables et pauvre en nutriments. Ameublissez votre terreau avec un peu de sable ou utilisez directement un . Notez que la lavande papillon ne supporte pas du tout le calcaire. Si vous vivez dans une région où l'eau du robinet est très calcaire, il est important  de la filtrer avant d'arroser ou, si vous possédez un récupérateur d’eau, d'utiliser de l'eau de pluie.

Taille & Fertilisation : si l'on coupe ses fleurs fanées, la lavande papillon fleurit généralement une deuxième fois au cours de la saison. Pour obtenir cette floraison et un bon départ au printemps, il est conseillé d'offrir à la lavande en pot un coup de pouce avec un . 

Pour que la lavande papillon continue à produire de belles fleurs pendant de nombreuses années, il est indispensable de tailler la plante au printemps, avant le bourgeonnement. Comme pour toutes les variétés de lavande, la règle est la suivante : environ 2/3 de la longueur des pousses peuvent être coupés, mais il ne faut pas couper trop profondément dans le bois. Sinon, elles risquent de ne pas repousser. Les pousses complètement mortes et desséchées peuvent bien sûr être coupées au ras du sol.

Hivernage : la lavande papillon ne résiste pas au gel et ne peut donc pas passer l'hiver à l'extérieur. La plante a tout de même besoin d'une phase de repos pendant les mois d'hiver. L'emplacement optimal est un endroit lumineux, avec des températures comprises entre 5 et 10 °C. Les pièces non chauffées, telles que les jardins d'hiver froids, les cages d'escalier ou les garages avec fenêtres, conviennent parfaitement à cet effet. Après l'hivernage, la lavande papillon doit être rempotée dans de la terre fraîche tous les deux ou trois ans au printemps. C'est aussi l'occasion de voir si un pot plus grand est nécessaire ou si les racines ont pourri à cause d'un arrosage trop assidu.

Aucune plante fleurie ne pousse plus vite que le bougainvillier. En Europe du Sud, il gravit en quelques années seulement des murs ou des pans entiers de maisons. Mais dans votre jardin, il vaut mieux ne pas y penser, car au plus tard en octobre cette plante exotique doit réintégrer ses quartiers d’hiver. Vous pouvez toutefois profiter de la croissance rapide du bougainvillier pour lui donner votre forme préférée.

Emplacement : pour que le bougainvillier déploie sa magnifique floraison, il faut avant tout une chose : un emplacement en plein soleil, si possible chaud, où la plante peut capter chaque rayon de soleil. Vous n’avez pas d’endroit adapté dans votre jardin ou sur votre balcon ? Dans ce cas, la floraison sera très rare, voire inexistante, et il sera peut-être plus intéressant d'acheter une plante moins exigeante.

Plantation en bac : comme les racines poussent aussi vite que la plante, il est préférable de planter le bougainvillier dès le début dans un pot suffisamment grand. Le substrat de culture adéquat est aussi décisif. Il doit avoir une structure stable, tout en étant perméable mais doit surtout être riche. Mélangez à un peu d’argile pour vous rapprocher fortement des exigences du bougainvillier. Veillez dans tous les cas à ce que l’eau d’arrosage excédentaire puisse bien s’écouler. Tous les trois ans environ, après l'hivernage, le bougainvillier doit être rempoté.

Arrosage : pour pouvoir entretenir une bonne floraison en cas de fortes chaleurs, le bougainvillier a besoin d'un apport régulier en eau. Si il a trop soif, il se déleste de ses fleurs et feuilles en quelques jours. L'eau ne doit cependant pas stagner dans le pot.

Fertilisation : pour une croissance luxuriante malgré des conditions climatiques très différentes de celles de son milieu d'origine, le bougainvillier a besoin de substances nutritives parfaitement adaptées. Du printemps à la fin de l'été, l'apport est donc l'une des mesures d'entretien les plus importantes.

Taille : si l'on ne taille pas un bougainvillier, ses tiges peuvent atteindre plusieurs mètres de long, faiblement ramifiées, et qui ne porteront des fleurs qu'en leur extrémité. C’est pourquoi il est conseillé de le tailler à l’automne –  avant l’hivernage –  ou au printemps de chaque année. À cette occasion, vous pourrez mettre en forme cette plante ligneuse comme vous le souhaitez. Durant la saison, vous pouvez légèrement pincer le bougainvillier si des tiges isolées sont fanées.

Hivernage : les bougainvilliers ne supportent pas le gel. Dans son pays d'origine, le Brésil, les températures descendent rarement en dessous de 20 degrés la nuit. De ce fait, il faut être très prudent lors de l’hivernage. Si vous vivez dans une région au climat assez doux, la plante en bac peut être mise en sécurité dès la mi-octobre, avant les premières gelées nocturnes - même si elle porte encore des fleurs. À la sortie des quartiers d’hiver au printemps, une règle s’impose : mieux vaut attendre encore une semaine et ne prendre aucun risque. Dans certaines régions, ceci peut signifier que vous devez attendre la fin des saints de glace, mi-mai. En règle générale, dès la mi-avril il est déjà possible de sortir le bougainvillier, tout au moins en journée pour qu’il profite de quelques heures de soleil.

En ce qui concerne son emplacement en hiver, cette plante exotique a certaines exigences. Il faut qu’il fasse clair et que les températures ne descendent pas en dessous de 10 °C. Un jardin d’hiver ou une serre chauffée seraient donc idéaux. Le bougainvillier peut hiverner aussi dans un couloir non chauffé, à condition de recevoir suffisamment de lumière naturelle. Dans la serre, le pot ne doit pas être placé directement sur le sol froid en pierre. Posez la plante par exemple sur un plateau en bois. Durant l’hivernage, arrosez la plante toujours en quantité suffisante pour que la terre ne se dessèche pas totalement.

Le laurier-rose fait sans aucun doute partie des plantes méditerranéennes les plus appréciées. Par rapport à ses homologues exotiques, il est relativement facile d’entretien et assez facile à hiverner. Cet arbuste est originaire du Maroc et du sud de l’Espagne, par conséquent : sans exposition en plein soleil, pas de floraison. Le laurier-rose ne connaît pas non plus le vent et les fortes pluies. Un emplacement protégé contre un mur chaud de maison est donc optimal.

Plantation en bac : comme le laurier-rose est une plante à racines peu profondes, il peut développer ses racines dans un bac de forme arrondie. Pour le substrat, il est préférable qu’il contienne de l’argile et du calcaire. contiennent déjà des minéraux argileux importants et les substances nutritives correspondantes.

Arrosage : cette plante à floraison abondante a des besoins extrêmement élevés en eau. Ce qui peut vite devenir problématique si le pot d’argile est placé en plein soleil. N'hésitez donc pas à arroser l'arbuste en profondeur. Pour l'eau d'arrosage, le laurier-rose a également un petit souhait : son besoin en calcaire est si élevé qu'il préfère l'eau du robinet calcaire à l’eau de pluie.

Fertilisation : pour qu'il fleurisse abondamment, veillez à fertiliser régulièrement votre laurier-rose. Du printemps à l'automne, ajoutez une fois par semaine un à l'eau d'arrosage.

Taille : le laurier-rose pousse rapidement et abondamment, mais il ne s'offusque pas non plus si on le taille régulièrement. Cependant, il est important d'utiliser le sécateur au moins une fois par an, car sinon, la floraison sera moins abondante avec le temps et le bas de l'arbuste risque de se dégarnir.

Hivernage : comme le laurier-rose résiste tout de même au gel jusqu'à -5 °C, nul besoin de paniquer dès les premières gelées nocturnes. Bien au contraire : laissez le laurier-rose encore quelques semaines dehors même avec une météo automnale désagréable, tant que les gelées sévères ne sont pas à craindre. Cette cure d’endurcissement permet en effet à la plante de mieux résister aux maladies. Sur le long terme, le climat d’Europe centrale n’est bien sûr pas pour lui. Fin octobre au plus tard, il faut rentrer le laurier-rose dans ses quartiers d’hiver. Il peut s’agir d’un jardin d’hiver froid ou d’une serre non chauffée. Mais il est encore davantage recommandé de le faire hiverner dans une cave sombre à des températures comprises entre 2 et 10 °C. Il faut certes s'attendre à ce que la plante perde toutes ses feuilles, mais la probabilité d'une attaque de cochenilles sera nettement plus faible.

La température dans les quartiers d'hiver détermine également le moment où votre laurier-rose pourra à nouveau respirer l'air frais au printemps. S’il a été hiverné dans un endroit froid, il pourra être sorti à l’extérieur en règle général dès avril. Mais si à l’inverse il y fait plutôt chaud et clair, de sorte que la plante peut avoir commencé à former les premières tiges et feuilles, sortez-le à l'extérieur seulement après les saints de glace et dans un emplacement abrité, car les pousses tendres sont très sensibles au froid et au soleil.
 

Le dipladenia fait définitivement partie des plantes en bacs méditerranéennes les plus faciles à entretenir. Il se pare dès le mois de mai de fleurs luxuriantes, dont il ne se défait qu’à l’automne. Vous pouvez choisir entre blanc, jaune, rose ou rouge. Les fleurs blanches de la variété Mandevilla laxa ont même un agréable parfum. Vous devez offrir à cette plante une possibilité de grimper, ce qu’elle fait dans sa jungle d'origine, en Amérique du Sud.

Emplacement : Pour obtenir une floraison impressionnante, le dipladenia a besoin de beaucoup de lumière, mais une exposition directe au soleil pendant plusieurs heures ne convient pas non plus à ses fleurs délicates. Ainsi, le dipladenia pousse également bien à la mi-ombre, à condition qu'il y fasse suffisamment chaud : une température d'environ 20 °C est optimale.

Sol : le dipladenia a également conservé de son pays d'origine sa préférence pour une forte humidité de l'air et un sol humide et riche en substances nutritives. Avec un , vous lui offrez donc les conditions parfaites.

Fertilisation : afin que cette plante grimpante puisse fleurir sur la durée dans l’espace limité d’un pot, il est important d’ajouter chaque semaine à l’eau d’arrosage de de mars à septembre.

Arrosage : Si le dipladenia est à l’abri des rayons directs du soleil, son besoin hydrique restera modéré par rapport aux autres plantes méditerranéennes. Veillez quand même toujours à ce que le substrat soit suffisamment humide sans qu’il y ait formation d’humidité stagnante. Par forte chaleur, veillez à arroser en plus généralement deux fois par semaine. Après la floraison, réduisez les arrosages.

Taille : si cette plante grimpante apprécie l'emplacement et le sol, elle peut parfois devenir envahissante. Pour prévenir cela, effectuez de petites tailles tout au long de l’été. Une taille en forme doit être de préférence réalisée entre février et mars, avant le bourgeonnement de la plante.

Hivernage : comme toutes les plantes exotiques, le dipladenia est sensible au froid. À partir d’octobre, il est donc conseillé de rentrer le bac dans ses quartiers d’hiver, dans un endroit clair et à une température comprise entre 5 et 12 °C. Vous pouvez même hiverner votre dipladenia chez vous à plus de 20 °C, il conservera alors ses fleurs et ses feuilles et les soins à lui apporter seront identiques à ceux de l’été. Toutefois, cette méthode est déconseillée sur les sujets très âgés. Car si le dipladenia ne peut pas effectuer de dormance hivernale, il s’épuisera, ce qui affectera négativement sa floraison. Nous vous conseillons donc de l’hiverner au frais, à exposition très claire, comme dans une serre ou un jardin d’hiver à des températures comprises entre 10 et 15 °C. Hivernée au frais, la plante n’a pas besoin de beaucoup d’arrosages.

Est-il possible, dans nos régions, de cultiver un grenadier en bac ? Jusqu'à présent, seuls quelques jardiniers amateurs s’y sont risqués. Et pourtant, ce n'est pas nouveau : au XVIe siècle déjà, le grenadier faisait partie de la collection de plantes des orangeries de nombreux princes.

Plantation en bac : bien sûr, toutes les variétés de grenadiers ne sont pas adaptées à une vie sur nos balcons et terrasses de nos jours. En particulier, étant donné que la plante ne peut pas passer l'hiver à l'extérieur, il est important de veiller à acheter une variété qui reste la plus petite possible. Celui-ci se plante bien dans un bac et se rangera ainsi plus facilement dans ses quartiers d'hiver. Les grandes plantes cultivées pour leur rendement ne peuvent pas être plantées dans un bac. De plus, nos étés ne sont malheureusement pas assez longs pour que les fruits puissent mûrir. Il ne faut donc pas s'attendre à une récolte abondante avec des fruits aussi gros que ceux du supermarché si vous achetez un grenadier miniature.

Les variétés à croissance particulièrement compacte sont par exemple les 'Nana racemosa' ou 'Nana Gracilissima'. Elles fleurissent merveilleusement bien dans des couleurs allant du jaune clair à l'orange en passant par le rouge intense. Ces petits arbres produisent au moins de petits fruits qui ne sont pas comestibles, mais qui ressemblent à des petits parents des grenades du supermarché. Les variétés de petite taille peuvent atteindre deux mètres de haut, les fruits ont une circonférence d'environ deux centimètres, mais sont très nombreux et restent accrochés à la plante jusqu'à l'automne.

Emplacement : pour un spectacle de fleurs et de fruits abondants, le grenadier doit être placé dans un endroit chaud, ensoleillé et à l'abri du vent. S'il y a trop de vent et donc trop de fraîcheur, la floraison et la fructification peuvent en souffrir sensiblement. Si l'endroit est trop ombragé, il est fort probable que l'arbuste ne produira plus de fleurs ni de fruits après la première année. Seuls les balcons et les terrasses orientés vers le sud permettent au grenadier de bien se développer en bac. L’idéal est de placer la plante le plus près possible d'un mur de la maison : celui-ci réfléchira la chaleur du soleil et assurera généralement une température de bien-être supplémentaire de un à deux degrés.

Hivernage : le grenadier en bac, qui aime la lumière, ne peut en principe être placé à l'air libre que de mai à octobre. L'idéal serait bien sûr d'offrir à ce petit arbre un emplacement aussi lumineux que possible pendant les mois d'hiver. Il se sentira plutôt à son aise dans un jardin d'hiver ou dans une pièce claire et non chauffée, à une température de 10 à 15 °C. Il est préférable de le placer dans un endroit frais et sec. Cet hivernage clair et plutôt chaud a l'avantage de permettre au grenadier de bourgeonner et de fleurir assez rapidement à partir du mois de mai. Mais même si vous ne disposez pas d'un tel lieu d'hivernage, il existe une autre possibilité de faire passer l'hiver à votre grenadier en bac en toute sécurité :
lorsque les températures avoisinent les 5 °C, le Punica granatum perd certes toutes ses feuilles dans ses quartiers d'hiver, mais la plante n'a alors plus besoin de lumière et peut passer l'hiver à la cave. Les températures ne devraient toutefois pas descendre en dessous de la barre des trois degrés dans ce lieu d'hivernage sombre. Le grenadier ne doit passer que le temps strictement nécessaire dans des quartiers d'hiver sombres. Rentrez le bac le plus tard possible et remettez-le à la lumière du soleil le plus tôt possible au printemps, même si ce n'est que pendant quelques heures au début de la journée.

Le lantana arbore les couleurs d’un coucher de soleil : rouge, orange, jaune ou rose, et dans des teintes tellement lumineuses qu’on reconnaît de loin cette plante en bac. Cette plante ligneuse provient d’Amérique du sud et n’est donc pas rustique. Mais il n’y a pas de raison de s’inquiéter avant l’achat, car son hivernage est très simple. D'avril à octobre, le lantana se donne également beaucoup de mal pour faire plaisir à son jardinier : notamment pour l’impressionner par l'abondance de ses fleurs.

Emplacement : comme pour presque toutes les plantes à fleurs méditerranéennes, un emplacement en plein soleil est le critère décisif pour une belle floraison.

Arrosage : lorsque les températures augmentent et que le bourgeonnement commence, le lantana a très soif. À partir de ce moment et jusqu'à la fin de l'été, il est nécessaire de l'arroser plusieurs fois par semaine pour que la plante puisse se développer correctement.

Fertilisation : un apport régulier de nutriments, par exemple à l'aide d'engrais liquide dans l'eau d'arrosage, aide le lantana à développer une magnifique robe florale. Pendant la période de floraison, fertilisez votre plante toutes les deux à quatre semaines avec un engrais liquide pour plantes à fleurs méditerranéennes.

Taille : La plupart des jardiniers n'apprécient guère que les arbustes perdent leur forme au fil de la saison. Avec de bons soins, le lantana est tellement luxuriant qu’avec ses longues tiges il dispense souvent plus d’ombre que ce qui lui est nécessaire. C’est pourquoi vous pouvez aussi prendre votre sécateur et ne pas hésiter à tailler en forme cette plante en bac en cours d’été. Avant ou après l'hivernage, vous pouvez raccourcir la couronne d'environ un tiers de la longueur des pousses et bien l'éclaircir de l'intérieur.

Rempotage : un nouveau bac sera nécessaire tous les deux à quatre ans environ si l'on en prend bien soin. Il est préférable de rempoter le lantana juste après la taille au printemps. Mais en plus d’un bac plus grand, le substrat s’avère aussi décisif pour le bon développement de la plante. Si la terre est capable de bien stocker l’eau d’arrosage et reste donc perméable, vous aurez bien moins de travail en été. Il est donc préférable de choisir un de qualité.

Hivernage : dès que les températures extérieures descendent en dessous de zéro, mettez le bac à l'abri. Les quartiers d’hiver du lantana doivent être les plus lumineux possibles et offrir une température minimale de 10 °C. Pendant l'hivernage, arrosez toujours en fonction des besoins et juste assez pour que la terre ne se dessèche pas.
En cas d'urgence, un hivernage dans une cave sombre sera d'ailleurs nécessaire. Les températures ne doivent pas y être trop élevées et vous devez vous attendre à ce que la plante se déleste de tout son feuillage. Comme il lui faudra au printemps plus de temps pour redémarrer, réhabituez lentement votre lantana à la lumière et à la chaleur après son séjour à la cave.

Si en plus d’apprécier les fruits d'un olivier, vous en appréciez aussi l’aspect visuel, vous pourriez aussi embellir votre massif méditerranéen avec un petit olivier. En effet, il ne faut pas compter sur une récolte abondante d'olives pour le spécimen en bac. Même si l'olivier en bac produit quelques fruits pendant nos courts mois d'été, il peut se passer de nombreuses années avant qu'il ne commence à les produire.
Mais rien qu’avec ses feuilles gris argenté, cette plante fait déjà beaucoup d'effet, et si l'on suit quelques conseils, un olivier en bac peut vivre plusieurs décennies. Et le plus intéressant : le bois d'olivier ne pousse que très lentement, de sorte que la plante tiendra longtemps dans son bac.

Emplacement : la condition la plus importante pour maintenir un olivier en bonne santé, c’est de le placer dans un emplacement ensoleillé et chaud. La raison numéro 1 du jaunissement des feuilles des oliviers est le manque de lumière. Un endroit protégé du vent sur un balcon orienté au sud ou sur une terrasse ensoleillée est le plus approprié. Les murs des maisons font écran aux courants d'air et fournissent une chaleur supplémentaire, ce qui aide la plante méditerranéenne à se sentir bien sous nos latitudes, en particulier au printemps et en automne. Pour que la couronne conserve sa forme ronde et ne se dégarnisse pas d'un côté, il est nécessaire de tourner de temps en temps le petit arbre dans son bac afin que tous les côtés reçoivent à peu près la même quantité de soleil.

Arrosage : bien entendu, l'olivier est habitué aux phases de sécheresse de son pays d'origine méditerranéen. Mais là aussi, son réseau de racines est au moins aussi grand que sa couronne d'arbre et il peut s'approvisionner en eau dans les couches plus profondes du sol quand il est à l'étroit. Dans un volume limité de terre, comme dans un bac, la motte de racines est petite et une grande partie de l'eau s'évapore souvent avant que les racines ne puissent l'absorber. Votre petit arbre a donc besoin d'un approvisionnement régulier en eau de votre part. C'est pourquoi le manque d'eau est la deuxième cause la plus fréquente de feuilles jaunes, en particulier pour les oliviers en bac. Un arrosage quotidien peut même s'avérer nécessaire sur un balcon ou une terrasse exposés au sud, en particulier lorsque les températures atteignent 30 °C ou plus.

Plantation en bac : il est tout aussi important que l'eau d'arrosage excédentaire puisse bien s'écouler au fond du bac, car les racines d'un olivier ne supportent pas du tout l'eau stagnante : la troisième raison de jaunissement des feuilles des oliviers en bac est la pourriture des racines. Pour minimiser le risque de pourrissement des racines, il est préférable d'intégrer dès la plantation un drainage composé de ou de gros cailloux au fond du bac, qui maintiendront toujours les trous d'écoulement libres.

Sol : pour garantir une bonne circulation de l'eau à long terme, la composition de la terre dans le bac est également déterminante. Les contiennent une part plus importante de sable et de minéraux argileux qui reproduisent au mieux les conditions de l'emplacement naturel des plantes. Cela facilite considérablement l'entretien correct d'un olivier en bac, car ces terreaux contiennent également une composition optimale de nutriments pour nourrir la plante.

Fertilisation : ce qui nous amène à la raison n° 4 du jaunissement des feuilles d'olivier : les carences en nutriments. Même si un olivier n'a pas besoin de beaucoup de nutriments, il ne peut pas s'en passer à long terme dans un bac. Il est donc important de respecter les indications de dosage figurant sur l'emballage afin de ne pas fertiliser à outrance. Les sont adaptés à la croissance lente de ces plantes et contiennent un mélange d'éléments nutritifs qui renforce la plante et favorise le feuillage vert.

Hivernage : Il est important que cette plante à feuilles persistantes reçoive autant de lumière que possible. C'est pourquoi l'olivier doit rester dehors aussi longtemps que possible, mais il ne peut généralement pas y passer l'hiver. Même si on le prétend volontiers, les oliviers en bac ne sont jamais totalement résistants au gel. Si les nuits d'hiver étaient glaciales, ils subiraient des dommages sur le balcon ou la terrasse. Dans de tels cas, l'olivier a besoin d’être placé dans des quartiers d'hiver frais mais bien éclairés, avec des températures comprises entre 0 et 10 °C maximum. Il est important que ces quartiers d'hiver ne soient pas trop sombres, sinon l'arbre perdra toutes ses feuilles. Il est tout aussi important qu'il ne fasse pas trop chaud. En effet, l'olivier est également habitué dans sa patrie à des hivers frais et sans gel, pendant lesquels il peut se ressourcer pour la saison à venir. Si vous rentriez simplement votre olivier dans la chaleur de votre salon pour l'hiver, il ne pourrait pas entrer en dormance et mourrait sous l'effet de la phase de végétation permanente qui lui demande beaucoup d'énergie.

Qu'il s'agisse de citrons, d'oranges, de kumquats ou de la version miniature avec des fruits de la taille d'une grappe, les agrumes trouvent tout naturellement leur place dans une composition méditerranéenne de plantes en bac ! Plantées dans un bac sur le balcon ou la terrasse, ces plantes apportent une grande convivialité.

Emplacement : les agrumes préfèrent une chaleur agréable et l'absence de vent, des températures agréables autour de 25 °C sont optimales. En ce qui concerne leur croissance, les agrumes ont également un rythme de croissance lent, que ce soit au niveau des racines, du bois ou des fleurs, les arbustes noueux prennent leur temps et ne doivent donc être que rarement rempotés ou fertilisés.

D'avril à fin octobre, les plantes méditerranéennes se sentent bien à l'extérieur sous nos latitudes. Même s'ils ne sont pas résistants au gel et qu'ils doivent être protégés pendant l'hiver, vous devriez toujours laisser vos citrus à l'air libre aussi longtemps que possible. Ce n'est que là que leurs fleurs, feuilles et fruits recevront suffisamment de lumière du soleil pour continuer à mûrir et à acquérir des couleurs vives. S'il fait trop sombre, les feuilles se couvrent de taches jaunâtres, les fleurs et les fruits ne se forment pas ou tombent prématurément.

Plantation & Entretien en bac : lors du choix du récipient, il est important de prévoir des trous d'écoulement suffisamment grands dans le fond du bac. Une couche de tessons de terre cuite ou de graviers au fond du bac évite aux trous de drainage de se colmater. Dès la plantation, versez au fond du pot une couche de paillage de quelques centimètres d'épaisseur et ne placez pas le petit arbre dans la terre plus profondément qu'il ne l'était dans ton pot en plastique.

Des vous aideront également à éviter les erreurs d'entretien. Ils ont une teneur plus élevée en sable et minéraux argileux. Ils assurent une bonne gestion de l'eau et les besoins spécifiques en nutriments des plantes, comme elles en ont l'habitude dans leur pays d'origine plutôt aride.

Fertilisation : en termes de nutriments, les agrumes n'ont pas non plus les mêmes besoins en engrais que les pétunias ou les pensées de chez nous. Comme les agrumes poussent lentement, un engrais trop riche en azote causerait des dégâts à long terme. Celui-ci accélérerait de manière anormale la croissance des plantes ligneuses, avec pour conséquence la formation de parties de plantes longues et peu robustes, qui ne pourront guère résister aux maladies fongiques, à la chaleur ou au froid. permettent d’une part un dosage précis et en douceur, et d'autre part cette formule met l'accent sur le potassium et le fer. Le fer assure des feuilles saines et lumineuses et une coloration vert foncé du feuillage. Le potassium renforce la structure cellulaire et rend la plante plus résistante. L'azote et le phosphate favorisent en outre la floraison et la fructification ainsi que la lente maturation des fruits. Avec un bon engrais pour agrumes, vous pourrez obtenir des fruits sucrés et savoureux au fil des années. En effet, sous nos latitudes, les étés sont un peu courts et, sans l'aide de nutriments appropriés, les plantes en bac ne parviennent souvent pas à donner une récolte savoureuse.

Arrosage : veillez à ce que le bac ne soit pas trop chaud et que la plante ait toujours suffisamment d'eau à disposition pendant les chaudes journées d'été. En effet, les agrumes ne sont pas habitués à la chaleur au niveau des racines dans leur environnement naturel : dans un sol argileux solide, il fait déjà nettement plus frais à quelques centimètres sous la surface du sol, de sorte que les racines ne peuvent pas s'y réchauffer autant. Les jours chauds d'été, il peut même être nécessaire d'arroser quotidiennement un balcon exposé au sud. Comme la motte des agrumes est généralement très ferme, il est parfois difficile de savoir si les plantes ont besoin d'eau. Il est donc d'autant plus important que l'eau d'arrosage excédentaire puisse s'écouler librement du bac, car les plantes ligneuses méditerranéennes ne peuvent pas supporter un système racinaire durablement humide et commencent alors rapidement à pourrir.

Hivernage : avant les premières gelées, les agrumes quittent le balcon ou la terrasse pour des quartiers d'hiver à 3-13 °C, où ils resteront jusqu'en avril. En principe, plus le quartier d'hiver est frais, plus il peut être sombre. Avec des températures avoisinant les 13°C, ils auront donc besoin d’un peu plus de lumière

Tous les figuiers ne portent pas de fruits et tous ne restent pas assez petits pour que l'on puisse déplacer sans problème leur bac vers leurs quartiers d'hiver en automne. Si vous envisagez d'acheter un figuier en pot pour votre balcon ou votre terrasse, vous devez absolument vous renseigner au préalable sur les variétés. Le mieux à faire est de se renseigner auprès du personnel spécialisé sur le choix des variétés, car les figuiers dont l'étiquette annonce une bonne résistance au gel et qui peuvent donc passer l'hiver à l'extérieur ne produisent généralement que peu ou pas de fruits.

Emplacement : comme toutes les plantes méditerranéennes, le figuier a besoin d'un endroit ensoleillé et protégé du vent sur le balcon ou la terrasse. Une façon d'apporter une dose de chaleur supplémentaire au petit arbre est de le placer à côté d'un mur de maison exposé au sud. Même au printemps et en automne, il dégage encore relativement beaucoup de chaleur, et si l'emplacement est sans vent, on obtient immédiatement quelques degrés de plus.

Fertilisation : un apport régulier de nutriments est indispensable si l'on vise une récolte de figues, car les figuiers ont des besoins élevés en nutriments. D'avril à août, vous pouvez ajouter chaque semaine à l'eau d'arrosage un .

Mais même si votre figuier ne parvient pas à produire des fruits prêts à être récoltés d'ici l'automne, cela ne signifie pas pour autant que vous avez perdu toute chance d'obtenir une récolte. Laissez simplement les fruits non mûrs sur la plante. Si vous les conservez correctement pendant l'hiver, la plante ne les perdra pas, et ils continueront à mûrir l'année suivante.

Taille : lors de la taille, la question de « l'utilisation » se pose. Si vous avez choisi un figuier pour son beau feuillage, il suffit de le tailler tous les deux ans pour que la plante prenne des forces pour la nouvelle pousse. En revanche, si vous visez les fruits, vous devez veiller à ce que la lumière pénètre suffisamment à l'intérieur de la couronne. Si les grandes feuilles donnent trop d'ombre, les fruits en dessous ne peuvent pas suffire. Dans ce cas, il vous faudra prendre le tailler chaque année en février ou mars. Équilibrez bien la couronne et supprimez les pousses trop rapprochées.

Hivernage : le figuier passe l'hiver en bac dans un endroit frais à 5-10 °C. Il ne doit pas y faire trop sombre pour que la plante ne perde pas ses feuilles et ses fruits. À partir du mois d'avril, il est nécessaire d’habituer à nouveau prudemment la plante au soleil et ne la remettre durablement à l'extérieur que lorsque les températures ne descendent pas en dessous de 5 °C la nuit.

Balcon ou terrasse sous les palmiers ? Rien de tel pour une ambiance de vacances. Si l'on se renseigne sur Internet sur les variétés de palmiers à planter en bac, le choix semble d'abord énorme. Mais attention, même si de nombreux spécimens portent la mention « résistant au gel », cela correspond généralement à des températures proches de zéro, et même ces plantes méditerranéennes ne résistent généralement pas à ces températures sans mesures de protection suffisantes. Sous nos latitudes, les palmiers en bac ne résistent pas à des périodes de gel prolongées. Il est donc important de choisir une variété de palmier compacte qui peut être placée sans problème dans un quartier d'hiver en automne.

Le palmier nain européen est donc le candidat parfait pour les bacs sur le balcon ou la terrasse. Il pousse de manière compacte (pour atteindre au maximum deux mètres de haut) et surtout lentement. Ainsi, le palmier en bac ne doit que rarement être rempoté et il est en outre très économe.

Emplacement : Le palmier nain européen a besoin de beaucoup de soleil. Tant que les températures le permettent, le bac contenant le palmier doit rester dehors. Un endroit ensoleillé et protégé du vent sur un balcon orienté au sud est parfait, il peut y rester en général entre mai et octobre.

Plantation en bac : pour que le palmier nain se porte bien en été, il est avant tout essentiel de disposer d'un récipient suffisamment profond, car la plante aime s'enraciner profondément. Si on lui permet de le faire en fonction des circonstances, elle peut s'approvisionner beaucoup mieux en eau et survivre à un week-end d'été chaud sans votre présence.

Arrosage : pour que le palmier puisse utiliser la capacité de ses racines, il est important de toujours arroser en profondeur, jusqu'à ce que l'eau se soit infiltrée jusqu'aux racines les plus basses - il est donc préférable de n'arroser que tous les deux jours, mais de le faire correctement.

Fertilisation : il est important de fertiliser régulièrement le palmier en bac, en particulier pour obtenir une coloration vert intense des feuilles. Car pour cela, elle a besoin d'azote, mais surtout de fer et de magnésium, et ceux-ci sont épuisés après quelques mois dans le volume de terre limité d’un bac. Pour que le palmier puisse rester en bonne santé dans le récipient pendant des années, il est donc indispensable de lui donner un toutes les deux semaines pendant la phase de végétation, du printemps à l'automne. Ils sont généralement disponibles sous forme liquide, de sorte qu'ils peuvent être simplement administrés avec l'eau d'arrosage.

Hivernage : dès que les premières gelées nocturnes s'annoncent, le palmier doit déménager. Pour qu'il conserve à long terme des feuilles saines et bien vertes, il a besoin de beaucoup de lumière, même dans son quartier d'hiver. Un emplacement dans une cave ou un garage sombre n'est donc pas envisageable pour l'hivernage du palmier. Jusqu'à 10 °C , vous pouvez par exemple placer le palmier nain dans un jardin d'hiver clair, à 5 °C, il peut aussi être un peu plus sombre, un garage avec une grande fenêtre ou une cage d'escalier claire peuvent faire l’affaire. Si vous ne disposez pas d’un lieu d'hivernage de ce type, vous pouvez vous renseigner auprès des associations locales de jardiniers. Beaucoup d'entre elles disposent de beaucoup d'espace dans leurs serres pendant les mois d'hiver, qu'elles louent volontiers aux plantes à hiverner, contrôle régulier des parasites par le personnel spécialisé compris.

Encore un petit conseil pour l'hivernage : après des mois passés derrière des vitres protégées, ne remettez surtout pas le palmier nain en plein soleil. Les feuilles n'y sont plus habituées et peuvent effectivement prendre des coups de soleil. Pour le premier jour à l'extérieur, choisissez de préférence un ciel couvert et protégez les feuilles des heures d'ensoleillement avec un voile.